Première pile à combustible à hydrogène

William Robert Grove (1811 -1896), un avocat gallois devenu scientifique, est connu pour être à l’origine du développement d’une batterie améliorée en 1838, la « cellule Grove ». Elle est composée d’une électrode en platine immergée dans de l’acide nitrique et d’une électrode de zinc plongée dans du sulfate de zinc. Ce dispositif génère environ 12 ampères de courant à environ 1,8 volts.

Dans une pile à combustible, l’énergie chimique de l’hydrogène et de l’oxygène est directement convertie en énergie électrique, c’est-à-dire sans processus de combustion. Ce phénomène est dû à l’oxydation d’un combustible (hydrogène) et à la réduction d’un oxydant (oxygène).

En 1800, les scientifiques britanniques William Nicholson et Anthony Carlisle décrivent pour la première fois le processus d’utilisation de l’électricité pour décomposer l’eau en hydrogène et en oxygène. Mais Grove souhaite aller plus loin : en 1838, il parvient à combiner les gaz pour produire de l’eau et de l’électricité. Il met ainsi au point la première pile à combustible.
La technologie a été redécouverte lors de la course à l’espace dans les années 1960 et est depuis constamment améliorée.