Le Voleur de Joule fit pour la première fois une apparition dans la presse en novembre 1999, dans un article du EPE (Everyday Practical Electronics) publié par Z.Kaparnik, mais le terme de « voleur de joule » fut popularisé en 2002 par Clive Mitchell.
Il s’agit d’un circuit électronique très simple (un transistor NPN, une résistance 100 à 1000 ohms, une tore en ferrite, une led à alimenter) permettant d’utiliser la quasi-totalité de l’énergie contenue dans une pile ou un accumulateur. Une pile classique est dite morte lorsque sa tension tombe à 0,9 V mais le Voleur de Joule permet de faire fonctionner la pile jusqu’à épuisement quasi-complet de la pile à 0,7 V. Pour cela, l’appareil relève fictivement la tension de la pile au-dessus de la tension minimale nécessaire au fonctionnement de l’appareil. Le voleur de joule est pratique pour limiter le gaspillage des piles et pour la consommation d’appareil peu coûteux en énergie comme les LEDs.